Ecrire un silence….
Un silence plein ou un silence vide ?
Un silence qui en dit long
Un silence qui repose
Un silence offert telle une pause
Salutaire dans une nuit tourmentée
Un silence interloqué, parsemé
De ses points d’interrogations
Un silence de plomb, lourd,
Qui s’incruste dans les épaules du fatigué
Un silence contemplatif, lumineux,
Début de sérénité
Un silence bienheureux
Qui se repose sur une page blanche
Tel un souffle opportun couché sur sa partition,
Une longue inspiration.
Un silence
Un si lent souffle
Ainsi, lance la plume
Qui encre la page blanche
Note ronde
Qui vide son trop plein.
Fin du silence, fin de la trêve,
Déjà le marché se lève
Dans un pataud et métallique mouvement.