Sortir de nos prisons mentales
Repos punk, à poings fermés. Couloir de prison, esprit d’évasion. Donner vie à des chimères comme à des Pinocchio saltimbanques. Ouvrir les fenêtres, scier les barreaux, voir sauter la banque. Sagement, traverser un désert, désert de mots, désert d’idées, désert d’images, puis poursuivre son voyage. Plonger au cœur de l’antique, jouer les équilibristes sur une montagne d’œuvres de papiers, côtoyer l’âme du temps, lire dans sa boule de cristal les heures floues et mystérieuses, lire ses savants calculs et ses prouesses scripturales. Planter de tipi, sauvage attente. Au creux des lacs glacés, le surgissement sombre d’une lumière fantomatique et merveilleuse. Avancée laborieuse sur une terre gelée aux inutiles compromis. Se jeter à l’eau, quoiqu’il en coûte, se vautrer dans le trou noir et béant de l’imaginaire. Ici, l’ultime récompense.
Libre de tout vivre.
Ecrit spontané à partir d’un collage personnel réalisé en temps court (sur un temps d’atelier d’une heure trente
merci les ateliers de L’énergie de la Plume